radio lampfall

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serigne touba sur le cheval.
a gauche cheikh ibra fall, ensuite serigne issa diene, mame cheikh anta et enfin bour sine euskey.

Il était pratiquement impossible d’avoir une image de Serigne Touba dans laquelle on voit nettement et clairement son visage. D’ailleurs, personne ne croyait qu’une telle image existe. Et pourtant… « Le Quotidien » a eu l’exclusivité de disposer d’une photo du fondateur du « mouridisme ». Une photo qui, semble-t-il, date de plus d’un siècle et sur laquelle le visage de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké n’est pas recouvert de son inséparable foulard. Devant cette trouvaille inédite, contact a été pris avec le Professeur Khadim Mbacké, chercheur à l’Ifan et islamologue pour savoir à quel moment la scène de la photo a-t-elle été immortalisée. Tout en montrant une certaine prudence par rapport à la photo, Khadim Mbacké précise qu’il la situerait dans les environs de 1903. Pour être un peu plus clair, il soutient que c’est entre les deux exils de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. C’est-à-dire entre son retour du Gabon et son deuxième exil en Mau-ritanie. L’islamologue considère que la clé est constituée par le personnage qui est représenté comme étant le Bour Sine Coumba Ndoffène Diouf. Khadim Mbacké estime que c’est le Bour Sine Coumba Ndoffène Diouf qui avait été chargé par le colonisateur de lui faire venir Serigne Touba. Cet évènement s’est déroulé précisément en 1903. D’ailleurs, le chercheur tout en conseillant de pousser davantage les investigations, promet d’en faire de même pour plus d’infos. Sur cette photo, on reconnaît aussi Mame Cheikh Ibra Fall, Serigne Issa Diène, Mame Cheikh Anta et le Bour Sine Coumba Ndoffène Diouf. Des personnes qui ont eu à jouer des rôles clés dans le développement du mourisdime, auprès de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké

Cheikh Anta Mbacké : Un des grands mécènes du mouridisme

Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké, plus connu sous le nom de Mame Cheikh Anta Mbacké naquit dans le célèbre village de Porokhane en 1867 comme l’avancent plusieurs sources. Cousin du fondateur du mouridisme (sa mère Anta Ndiaye est la cousine de Mame Diarra Bousso), il est aussi son demi-frère. Doublement apparentés, ils étaient très proches. Très entreprenant, il fonda en 1905 le village de Gawane situé à une trentaine de kilomètres de Bambey. Borom Gawane s’est d’abord employé à porter haut le flambeau du mouridisme et à démultiplier l’enseignement de son Maître. Très entreprenant, Cheikh Anta Mbacké s’est employé à acquérir une immense fortune qu’il mit au service exclusif de la communauté mouride. Très proche de Serigne Touba, il est l’un des rares talibés à se rendre auprès cheikh lors de son exil gabonais (il l’a trouvé à Lambaréné). Des sources bien informées confient qu’il a été le premier à faire imprimer des écrits du Cheikh. Ces mêmes sources renseignent que c’est encore lui qui, le 11 novembre 1902 monta sur le bateau qui ramenait Cheikh Ahmadou Bamba au port de Dakar pour l’accueillir. Pour manifester sa joie et celle des talibés, il organisa des festivités à Darou Salam, un village devenu quartier de la commune de Mbacké. Ces festivités donnèrent plus tard naissance au magal de Darou Salam que les mourides célèbrent chaque année. Homme de confiance de Cheikh Ahmadou Bamba, il a été choisi par le fondateur du mouridisme pour aller présenter ses condoléances à Thierno Seydou Tall et à Serigne Ababacar Sy lors du rappel à Dieu de El hadji Malick Sy en 1922. Il a été mis en résidence obligatoire puis déporté à Ségou dans l’actuelle République du Mali par arrêté du gouverneur général de l’Afrique occidentale française le 13 octobre 1930. L’argentier du mouridisme a rejoint l’au-delà le 10 mai 1941. Il était âgé de 74 ans.

Bour Sine - Coumba Ndoffène Diouf Fandéb (Coumba Ndoffène le petit) : Le témoignage capital

Son témoignage sur l’action de Serigne Touba lui vaut jusqu’à nos jours la reconnaissance de la confrérie mouride qui célèbre le 7 juillet de chaque année, ce moment historique et inoubliable. Ce témoignage avait eu lieu au Palais du gouverneur général à Saint-Louis. Le chef du canton de Diakhao entendait par cette action, rétablir la vérité sur les activités de Khadim Rassoul aux yeux du colonisateur qui le voyait comme un chef de guerre et un danger pour la France coloniale. Il l’avait fait dans un endroit, dans un contexte et en un moment où il faillait beaucoup de courage et de grandeur à la dimension du roi sérère. C’est Daroul Mannan un quartier de la capitale du mouridisme qui abrite chaque année la cérémonie de souvenir de ce témoignage.

Bour Sine Coumba Ndofféne Fandéb arraché à l’affection des siens le 21 décembre 1923 à Diakhao était le chef supérieur de la province du Sine, chef du canton de Diakhao, conseiller colonial et officier de la légion d’honneur. Nommée aux fonctions de Bour Sine depuis 1898, il jouissait d’un grand respect chez les sérères son ethnie.

Cheikh Issa Diène : L’ami, le chargé des grands travaux

Il aura vécu 82 ans (1866-1948), Cheikh Issa Diène naquit à Diéne leguene (qui par déformation a donné Diéné Lagane) dans la communauté rurale de Mbar, arrondissement de Colobane, département de Gossas. C’est d’ailleurs dans ce village que le fondateur du mouridisme lui a demandé d’aller s’installer. Maître d’ouvrage délégué de la grande mosquée de Diourbel que Serigne Touba avait tracé de sa propre main, Cheikh Issa, à l’image de Serigne Modou Diop Dagana, a beaucoup contribué à l’expansion et à l’implantation du mouridisme au Sénégal. Comptant de nombreux talibés, Cheikh Issa Diène à la discrétion légendaire est méconnu de bon nombre de ses compatriotes. Jusqu’à présent, beaucoup de fidèles mourides ne connaissent pas grande chose de la vie et de l’œuvre de ce grand dignitaire mouride qui compte beaucoup de talibés.

Cheikh Ibra Fall : Le maître des Baye Fall

40e talibé de Serigne Touba, il serait né vers 1855, dans la contrée délimitée par Ndiaby Fall et Wakhy Fall dans le département de Kébémer. Descendant de l’aristocratie princière de la famille des Fall qui a régné pendant plusieurs décennies dans le trône du royaume du Joolof, le fils de Seynabou Ndiaye et Ahmadou Rokhaya Fall, a marqué de son empreinte la confrérie mouride. Fondateur de la branche des Baye Fall, la tradition raconte que la rencontre entre Cheikh Ibrahima Fall et son maître n’a pas été chose aisée. Ces mêmes sources confient que Cheikh Ibra Fall, grand érudit qui maîtrisait à fond le Coran et les sciences connexes, a été habité par la soif ardente de trouver un guide qui le ferait accéder à Dieu.

Au vu de sa dimension spirituelle élevée, il ne pouvait avoir comme guide, qu’un maître au rang exceptionnellement élevé auprès de Dieu. Voilà la raison pour laquelle les recherches de Cheikh Ibra Fall pour trouver un Maître ont été longues et difficiles. Sa rencontre avec Cheikh Ahmadou Bamba son futur maître le mena d’abord à Taïba Ndakhar, où résidait un grand savant, Serigne Taïba Ndakhar et aussi à Mbacké Kadior où se trouvait le fondateur du mouridisme. La rencontre eut lieu le vingtième jour du mois lunaire de Ramadan de l’an 1301 de l’Hégire ce qui correspond à l’année 1883. Il est décrit comme une personne au teint très noir, à la chevelure abondante. Sa forte stature imposait le respect. Cheikh Ibra Fall était en réalité un homme très soigné de sa personne. Son existence n’a pas été vaine parce qu’il a contribué pendant les 75 ans de sa vie pour beaucoup dans la propagation de la confrérie mouride. A la disparition de son maître en 1927, il sera d’un grand apport à Serigne Mouhamadou Moustapha qui venait de succéder à Cheikhoul Khadim. Il quitta ce bas-monde trois ans après le rappel à Dieu de Serigne Touba. Il fonda les villages de Touba Fall et le quartier Cheikh Ibra Fall, fief des baye Fall.

Source : Le Quotidien

http://www.ilatouba.com/

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Allahouma Innaka Haffouwoune Karîmoune Touhibboul Hafwa Fah Fou Hannî.
(Dieu Tout Puissant, Vous Etes un Pardonneur, j'ai besoin d'être pardonné, alors je prie pour que Vous me Pardonnez) Amen.

https://www.youtube.com/watch?v=5R7wP3clGo0

http://www.sajidine.com/sira/index.htm